En marge de la 68ème session ordinaire de la conférence générale de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), tenue du 16 au 24 septembre 2024, à Vienne en Autriche, une cérémonie de remise de la plaque bleue au Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN), renouvelant sa reconnaissance par l’AIEA, en tant que Centre Collaborateur International, a été organisée en présence de Mme Leila Benali, Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, M. Rafael Mariano Grossi, Directeur Général de l’AIEA, M. Azzeddine Farhane, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Organisations internationales à Vienne et M. Hamid Marah, Directeur Général du CNESTEN.
Cette reconnaissance concerne la désignation du CNESTEN en tant que centre collaborateur international dans l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques dans les trois domaines suivants : la gestion des ressources en eau, la protection de l’environnement et les applications industrielles, et ce, pour la période 2025-2029.
Signalant que les centres collaborateurs désignés par l’AIEA apportent un appui à l’Agence pour renforcer l’utilisation des techniques nucléaires par les États membres, à travers la mise en œuvre de programmes de recherche et développement et de formation, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs du développement durable des Nations Unies.
D’autre part, il y a à rappeler que le CNESTEN est un Centre Collaborateur de l’AIEA dans les trois domaines pour les périodes 2015-2029 et 2020-2024, et que cette désignation vient s’ajouter aux huit reconnaissances internationales du CNESTEN, de la part de l’AIEA et de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA), dans les domaines de l’hydrologie isotopique, la nutrition humaine, les contrôles non destructifs en milieu industriel, la formation en radioprotection, la formation autour du réacteur de recherche, la formation en radiopharmacie, ainsi que l’appui sur le réacteur de recherche (ICEER), ou encore, l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques dans le management des ressources en eau, la protection de l’environnement et les applications industrielles.