CNESTEN, Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires

Formation des formateurs dans le domaine des réacteurs nucléaires de recherche

Photo de la formation des formateurs dans le domaine des réacteurs nucléaires de recherche

Dans le cadre de la coopération entre le Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), le Centre a organisé du 22 au 26 novembre 2021 un atelier portant sur la formation de compétences de pays africains engagés dans le développement de leur capital humain dans le domaine des sciences et techniques nucléaires et n’ayant pas accès aux réacteurs de recherche.
Outre des sessions plénières, l’atelier a consisté à réaliser des expériences, faire des démonstrations, discuter et à partager les retours d’expériences, ce qui a permis aux six participants du Kenya, du Sénégal et du Nigeria de se familiariser avec l’installation nucléaire et comprendre la dynamique des transmissions de ces expériences via internet. .
Il est à rappeler que dans le cadre du projet IRL (Internet Reactor Laboratory), des institutions de formation et de recherche dans le domaine de la physique des réacteurs, peuvent se connecter, via internet, au Réacteur de recherche hôte, celui du CNESTEN en l’occurrence, et bénéficier d’un accès virtuel à toutes les informations sur l’exploitation du Réacteur, d’effectuer des expériences online et d’une manière interactive interagir directement avec l’équipe réacteur. .
Il importe de signaler, également, qu’à l’échelle régionale, le réacteur du CNESTEN est reconnu en tant que centre de référence pour la formation à distance par l’AIEA, à l’instar des réacteurs de l’Argentine en Amérique Latine, de la Corée du Sud pour l’Asie et de la République Tchèque pour l’Europe. .
L’organisation de ces ateliers de formation permet au CNESTEN, d’une part, de renforcer son rôle au niveau régional en tant qu’organisme de recherche et d’expertise scientifique et technique, et de rehausser son rôle dans le développement du capital humain national et régional en sciences et technologie nucléaires, d’autre part.

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